Les inspections générales des finances (IGF) et de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) ont remis un rapport à Élisabeth Borne soulignant l’impact des stéréotypes de genre sur les parcours scolaires. En réponse, la ministre lance un plan d’action autour de trois piliers :
1. Former et sensibiliser les personnels :
. Dès la rentrée 2025, une sensibilisation de 2h aux biais de genre pour tous les professeurs.
. Un plan pluriannuel pour former les professeurs des écoles et ceux de mathématiques du secondaire à la prévention des stéréotypes dans l’apprentissage des mathématiques.
. Une charte de lutte contre les stéréotypes affichée dans les salles des professeurs.
2. Renforcer la place des filles dans les enseignements qui ouvrent vers les filières d’ingénierie et du numérique :
. Objectif de 5 000 filles de plus par an en spécialité mathématiques à compter de la rentrée 2025.
. Expérimentation de classes à horaires aménagés en 4e et en 3e en mathématiques et sciences, dès 2025, et leur généralisation en 2026 avec une classe par département.
. Objectif de 30 % minimum de filles dans chaque CPGE scientifique d’ici 2030.
. Objectif de 30 % minimum de femmes parmi les nouveaux professeurs de CPGE scientifiques.
3. Ouvrir les horizons et susciter des vocations :
. Rencontres régulières des élèves avec des rôles modèles, de la 3e à la terminale.
À noter : des ressources pédagogiques pour faire évoluer les représentations des élèves sur les mathématiques sont disponibles